les faveurs d'un défunt
Bien cher journal
J'ai vécu une situation, pour le moins, bizarre. Je suis au chevet d'un mourant, une femme vient voir la personne malade dans l'autre lit de la chambre. Elle reconnait le mourant que je veille. Je lui donne des nouvelles de cet homme. La femme, voulant bien faire, prend le bras du mourant et commence à demander des faveurs. Elle va voir l'autre malade en implorant d'aller toucher le mourant: «C'est le temps de demander des faveurs de guérison».
Bien que je comprenne le désarois de la femme, j'ai l'ai regardée en disant qu'il n'en n'était pas question. Ça suffisait! Comment peut-on oser demander des faveurs à une personne qui n'est pas encore morte?
J'étais scandalisée.
Et avec réflexion, je me suis dit que j'avais beaucoup appris dans cette journée-là. J'ai compris que l'imbécilité prend des formes parfois triste et que je ne suis pas à l'abri d'en faire.