Hahaha pis tu m'as cru!
Bien cher journal
Ce matin, j'ai mangé de la vache enragée. Je ne sais pas pourquoi, je me suis souvenue d'une amie de longue date. Une amie avec qui j'étais bien. J'aimais bien jaser avec elle, je la trouvais de bon conseil.
Mais c'est drôle comment la mémoire peut être faite. J'aime bien penser à cette amie que je connais depuis au moins 30 ans. Mais ce matin, en me versant mon café, sans crier gare, un souvenir m'a sauté drettt dans la face! Cette amie qui me raconte un bobard. Moi, à l'époque, je la crois, c'est mon amie, elle dit des choses sensées. Pourquoi me mentirait-elle? Dans quel but? Il n'y a pas de raison!
Alors cette ancienne amie me raconte un truc, un truc qui se peut. Rocambolesque, oui, mais possible.
Et moi, toute jeune, je fais signe de la tête comme quoi je comprends, que je crois.
Et je pars. Je ne raconte rien de cette histoire oubliée, ça ne m'appartient pas et n'a aucun effet sur moi.
Plus tard, une copine à nous deux vient me voir en riant. Elle me dit que mon amie m'a fait croire un bobard et que moi, bien naïve, je l'ai crue! Naïve, crédule, c'est ce que mon amie voulait me corriger comme défaut.
Et moi, je me trouve forte. Oui, forte. J'avais confiance en une personne. Cette confiance est partie. Que je sois considére comme crédule, naïve ne m'affecte pas.
Mais j'en ai aussi compris ceci: quand une personne ressent le besoin de faire des accroires aux autres, c'est que c'est une personne vide. Et la personne qui rit en allant voir la personne déclarée naïve est aussi vide.
Oui, je me sens forte.
XXX Matante Bizzz