Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
soyons sérieux, parlons du péteux!
28 juillet 2015

l'autorité, ma peur....

Bien cher journal

Ce matin, j'ai compris un grand truc: la PRI (Past Reality Integration) m'aide à devenir une personne meilleure. 

Je dois rencontrer mon médecin, je l'aime, c'est pas ça le problème! J'ai peur! Peur à en faire des cauchemars. J'angoisse. J'ai peur de le décevoir. C'est bizarre parce que comment on peut décevoir un médecin? C'est fou malade mental comme idée, mais c'est comme ça, je n'y peux rien. Soit j'en parle, soit je me tais. Dans les 2 cas, je me sens perdante: si j'en parle, je passe pour une bizarre, si je me tais, je reste avec mon problème. J'ai décidé d'en parler. 

Alors, comme je te le disais, bien cher journal, j'ai peur de voir mon médecin et de le décevoir. J'ai peur de dire les mauvaises affaires, de passer pour une débile, de lui faire perdre son temps si précieux (et je le dis sans ironie). 

Et j'ai compris que j'avais un problème avec l'autorité. J'ai peur d'être une gamine qui fait perdre le temps à ses parents trop débordés. J'ai peur de les ennuyer avec mes histoires sans importance. De n'être que sans importance pour les autres. D'ailleurs, ma vie est basée sur les autres parce que je trouve ma vie sans importance. Je n'ai rien à dire sur moi: je suis trop ennuyeuse!  C'est ainsi!

J'y trouve mon compte. Je ne suis pas une victime. 

J'ai peur de l'autorité.

Et ce matin, après un cauchemar et une discussion avec une amie qui pratique la PRI, j'ai compris que j'étais celle qui persévérait dans la peur de l'autorité.  Ma peur de décevoir n'est qu'un signe de mon idée de n'être rien dans la vie, de ne rien valoir.

Et ça, ça ne concerne même pas mon médecin.

J'en comprends donc que j'ai du pouvoir sur mon état mental. 

J'apprécie mes larmes si bienfaitrices. Me rendre compte que mes idées sont parfois erronées m'est douloureux, mais cette douleur me libère de tant de stress.

Je sais que je ne verrai plus l'autorité de la même manière.

Bon, je vais pleurer un bon coup dans ma balançoire. 

Merci à moi-même de me permettre de verser ces larmes.

XXX Matante Bizzz

Publicité
Publicité
Commentaires
M
Poétique, va! <br /> <br /> XXX
Répondre
R
Nous sommes nous-même notre pire bourreau... C'est une sentence à vie pour celui qui n'a pas compris que la prison qui l'entoure et le restreint possède une clé... Et cette dernière n'est nulle part ailleurs qu'en sa possession. Celui qui a passé sa vie à patauger dans la vase redoute le parfum de la fleur simplement parce qu'il représente l'inconnu donc... l'incertitude, le danger parfois... Les mécanismes de survie forcent le mental à rester dans la certitude... si dure soit-elle... xx
Répondre
soyons sérieux, parlons du péteux!
Publicité
soyons sérieux, parlons du péteux!
  • Je veux une aide médicale légale pour mourir sans douleur quand j'en ressentirai le besoin. Avant de partir, je veux parler de trucs qui sont tabous, pour savoir si je suis seule dans mon univers. Bienvenue dans ma tête! Affectueusement Matante Bizzz
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Derniers commentaires
Archives
Newsletter
Pages
Publicité