Mens rea
Juste pour faire suite à mon commentaire «Messages Zéro-tics» et juste pour provoquer un peu plus, je vous pose une méchante colle!
C'est tout droit sorti de ma tête, de mon esprit trop tordu mais comprenne le lien que je veux faire qui pourra. Le «Mens rea» est l'intention qui fait qu'un acte est criminel ou non.
Imaginons une mère qui aime sa fille: seules les mères pourront comprendre l'amour entre une mère et sa fille. La mère frictionne le dos et le ventre de sa fille de lotion à l'eucalyptus quand fillette a un rhume. Fillette grandi mais maman d'Amour ne cesse de faire cet acte rempli d'intimité et d'amour. Fillette devient pubère. Elle devient jeune femme avec une poitrine disons... généreuse. Mais maman d'Amour qui aime sa fille d'un amour tendre et profond ne cesse de frictionner le dos et le ventre incluant la poitrine de l'ado. Rien de criminel ici, puisque la mère n'a aucune intention sexuelle. Et rien non plus qui laisse croire à la mère que l'ado n'aime pas ces douces caresses.
Alors, comme l'adolescente n'a jamais exprimé son désaccord de ce geste à sa mère et que la mère ne lubrifiait pas à la suite de ce genre de caresse, il n'y a aucun acte incestueux puisque rien ne laisse croire qu'il y a un des deux protagonistes qui n'aime pas ça. On peut donc se retrouver plus tard, avec une jeune femme qui est confuse ne sachant pourquoi elle l'est et une mère qui n'est pas incestueuse puisqu'en cour, il serait plus que facile de jurer que la mère ne «mouillait» pas.
Est-ce que la mère aurait dû demander à la fille si elle aimait ça? Est-ce que c'est la faute de la fille de s'être laissée faire? A-t-elle le droit de se sentir abusée ou elle n'a pas droit à cette sensation?
C'est ça, tout simplement ça que je me pose comme question: en sommes-nous rendus à tellement justifier nos gestes que nous sommes rendus insensibles à ce que ceux qui vivent nos gestes n'ont pas droit à leur interpétation?