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soyons sérieux, parlons du péteux!
6 octobre 2012

Arrête! tu vas te rendre malade

Chers neveux et nièces

 

J'aimerais tant vous dire que la colère est néfaste pour votre santé mais je n'y arrive pas. Ce que je constate, c'est que ce sont plutôt les gens qui ont peur d'acceuillir la colère des autres. Ils sont tellement mort de trouille que ce sont eux qui rendent malade par leur lâcheté. Ils sont si peureux qu'il préfèrent laisser croire aux autres (et même le dire cruement ) que la colère va rendre malade celui qui la vit.

 

Je m'explique. Ce qui me rend dingue, c'est de subir des trucs sans avoir personne à qui en parler. Je veux dire... je peux parler de n'importe quoi mais il faut que ça reste de la rigolade, du roger-bon-temps, du gentil pas menaçant... Mais aussitôt que je parle avec colère (légitime soit dit en passant), là,  ça change la donne. Surtout si les gens à qui je parle connaissent la personne qui est l'initiateur de ma  colère.

 

Je dirais que c'est le drame complet de ma vie. Personne, personne, personne pour entendre ma colère.

 

Je n'en peux plus de cette lâcheté. Parce qu'il faut bien le dire: il n'y a que les lâche pour avoir cette manière d'agir.  Que les lâches pour être incapable d'échanger et de comprendre la colère des autres. Encore mieux: il n'y a que les lâches qui font comprendre à celui qui éprouve de la colère que ce sera lui qui se rendra malade si il persévère dans cette colère.

 

Mais ce que ces gens n'ont pas compris, c'est que leur comportement augmente la colère des autres.

 

Comment?

 

Parce qu'au lieu de comprendre, ils passent le message que tout doit être vivable sinon le problème vient de celui qui vit de la colère (même légitime).

 

Tout ça pour dire ceci: à chaque fois que je parle du propriétaire du chien qui m'a fait perdre ma capacité physique ou, plus récemment, si je parle de l'osétopathe qui m'a fait mal en me tirant le bras et en en rajoutant en me disant que ce n'était pas ses massages qui étaient fautifs mais bel et bien moi qui l'étais puisque je n'allais pas dans mon «émotion» donc j'aurai mal à mon côté gauche toute ma vie à cause de moi, je deviens en colère. 

Autrement dit, ce que je détecte dans les yeux des autres lorsque je parle de mon ostéopathe, c'est la sensation d'être coincée entre moi et l'ostéopathe. Surtout que mon monde est petit et que cette ostéopathe fait presque parti de la famille élargie donc elle est connue des gens avec qui j'échange.

 

Et je pense que le fait de se sentir coincé rend les gens incapable d'échanger adéquatement. Alors je me retrouve seule.

 

De toute façon, je suis perdante.

 

Perdante parce que moi, avec mon caractère de tête de cochon, je ne serai jamais capable de sembler aussi raisonnable que cette ostéopathe qui a l'air d'un ange.

 

C'est vrai, elle a l'air d'un ange... Le genre de femme qui parle avec un ton doux en tout temps. Le genre de femme qui a une vie extra-ordinaire.

 

Et moi avec mon caractère...

 

Ceux qui compterais dans mon coeur en prennant position et en me donnant raison sont ceux qui sont le plus incapable d'accepter ma colère. Et c'est là que ma colère augmente parce que ça me frustre de ne pas me sentir comprise et pire encore, ça me refrustre de me faire dire de changer de sujet ou de demander de l'aide psychologique parce que je suis en colère.

Pourtant, tout ce que je demande, c'est de savoir si on trouve ma colère justifiée.

 

Ça m'apaise, moi, de savoir que la colère que j'éprouve est juste. Mais ça, c'est impossoble pour moi de recevoir ce cadeau.

 

Si vous saviez à quel point vous creusez ma tombe... vous la creusez parce que vous me laissez là, seule, et vous me faites croire que je suis fautive d'être comme je suis.


 

 

 

 


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Commentaires
M
Michelle, je te prie de ne pas prendre personnel le commentaire «Tout compte fait, je pense qu'il est préférable que ceux avec qui j'aimerais partager mes réflexions ne viennent pas lire mon blog.» Si tu relies mon commentaire où je dis cela, tu devrais aussi relire: je ne sais pas comment je réagirais si je pouvais m'exprimer comme je le souhaiterais. Ceci inclus donc qu'il y a une incapacité mutuelle à échanger avec mes proches. Et le «Tout compte fait, je pense qu'il est préférable que ceux avec qui j'aimerais partager mes réflexions ne viennent pas lire mon blog.» veut dire, si on relie les deux idées, que je préfère que mes proches (très proches) ne lisent pas mon blog si l'incapacité d'échanger demeure... puisque je dis que: « Je pense que je m'en voudrais à mort (...à mort...) si ceux qui comptent pour moi me laissaient m'exprimer avec sincérité.»<br /> <br /> <br /> <br /> Sur mon blog, je dis ce que je pense et j'aime énormément que les autres participent même avec des commentaires qui ne me conviennent pas! Qui sait? C'est peut-être ces commentaires qui feront en sorte que je comprendrais quelque chose d'éblouissant! <br /> <br /> <br /> <br /> Toutefois, Michelle, si je n'ai rien rajouter à ton commentaire, c'est tout simplement que j'étais coincée avec ta finale: tu dis:«C'est seulement mon opinion. Point-barre.» <br /> <br /> <br /> <br /> Ce point-barre-là me place dans un catch 22: damn if you dou, damn if you don't. Si je tente de rajouter un commentaire, on peut me répondre: «tu vois, tu vis dans la colère PUISQUE tu réponds.... Et si je ne réponds pas, ça me place encore dans une situation perdante car les autres pourront dire: «tu vois, tu es tellement en colère que tu ne réponds pas». <br /> <br /> <br /> <br /> J'ai fait lire ton commentaire à mon conjoint et lui ai demandé si j'étais comme tu me voyais. Il m'a affirmé que je n'étais pas comme tu me vois. Je lui ai donc demandé si c'était pour être fin avec moi mais il m'a donné une vision que j'aime bien: je suis entière autant avec la colère qu'avec la joie. Je suis énormément réactive mais pas vivante par la colère. Mais ça, je n'y peut rien si les autres me voient ainsi!
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M
Ce blog est une plateforme personnelle où tu es libre de t'exprimer. C'est ton endroit à toi. Je croyais que tu t'y exprimais librement, oups, me suis trompée. En passant, si mon message/opinion te dérange à ce point, tu as juste à l'effacer (contenu + commentaires + sélectionné + supprimer). J'ai tenté de m'exprimer librement aussi en me disant que toi, tu étais capable de l'entendre. Je crois comprendre que me suis trompé aussi. Je suis désolée. J'aime mieux les choses dites directement que par sous entendus et messages détournés. Je croyais que c'est ce que tu prônais. Ceci dit tant mieux si je suis dans l'champs mais les derniers messages me laissent perplexe. Je me fierai à ta dernière phrase : «Tout compte fait, je pense qu'il est préférable que ceux avec qui j'aimerais partager mes réflexions ne viennent pas lire mon blog.» Message reçu.
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M
Lili, je ne sais pas comment je réagirais si je pouvais m'exprimer comme je le souhaiterais. Je pense que je m'en voudrais à mort (...à mort...) si ceux qui comptent pour moi me laissaient m'exprimer avec sincérité. Je pense que je pleurerais du plus profond de mon âme... Tout compte fait, je pense qu'il est préférable que ceux avec qui j'aimerais partager mes réflexions ne viennent pas lire mon blog.
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L
Lisette j'espère que ça t'as fait du bien de t'exprimer par écrit à ceux à qui tu voulais parler.<br /> <br /> Sortir le trop plein des fois ça soulage, mais pas tout le temps.
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M
Lisette, <br /> <br /> <br /> <br /> Il y a longtemps que je n'avais pas visité ton blog ! Je me suis surtout arrêté sur ce sujet. <br /> <br /> <br /> <br /> Je fais partie de celles qui pensent que -->la colère te tue à petit feu<--. Et, je suis très loin d'être morte de peur devant ta colère «garrocher» à grands coups de pelle. Tu pourrais bien la gueuler, la crier, elle ne me dérange pas, tant que j'ai la liberté de l'écouter ou non. À chacun ses batailles.<br /> <br /> <br /> <br /> Ceci dit, je ne suis pas insensible à ce que tu vies.<br /> <br /> <br /> <br /> Je pense que ta colère a déjà été justifiée mais elle ne l'est plus. C'est comme les étapes du deuil. Il y a des étapes de colère et toi tu n'avances pas, tu t'accroches à vouloir faire comprendre aux autres, à quel point tu souffres et t'accroches à vouloir voir souffrir l'auteur de tes souffrances. <br /> <br /> <br /> <br /> Je ne parle pas d'acceptation ici. Je parle de colère. Je n'accepterais pas non plus mais de par ma nature, je voudrais vivre MIEUX avec ce que j'ai. De par ma nature, toujours, mon regard s'efforce et travaille à regarder devant, et non derrière.<br /> <br /> <br /> <br /> Évidemment, je ne sais pas de quoi je parle. Je ne suis pas dans tes culottes. C'est mon opinion, à froid. Je sais que tu souffres, je l'ai toujours su et je sympathise énormément. La Lisette d'avant, sur la photo que tu aimes montrer, belle, svelte, en forme... ne reviendra pas, ne reviendra jamais. Je sympathise avec ta nostalgie, ta peine profonde.<br /> <br /> <br /> <br /> Finalement, je terminerai te disant que je pense que ta colère te fait VIVRE. Oui je le pense et je l'ai toujours pensé. Par elle tu te sens vivante. Sans elle, tu te sentirais morte. Curieusement, plus je me sens en colère, plus me me sens "mourir" et mon corps sait très bien me le faire sentir...<br /> <br /> <br /> <br /> Qui je suis pour te parler ainsi ? Je suis désolée, j'avais envie de m'exprimer sur le sujet. Je ne sais pas de quoi je parle puisque je ne suis pas dans tes culottes. C'est seulement mon opinion. Point-barre. Je te souhaite le mieux Lisette ♥ xox
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soyons sérieux, parlons du péteux!
  • Je veux une aide médicale légale pour mourir sans douleur quand j'en ressentirai le besoin. Avant de partir, je veux parler de trucs qui sont tabous, pour savoir si je suis seule dans mon univers. Bienvenue dans ma tête! Affectueusement Matante Bizzz
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