S'occuper des autres, altruisme?
Bon, aujourd'hui, je fais un commentaire à la «no where». Comme un «road trip» mais en mots... Mon amie Hélène a fait un commentaire et je pense à ça depuis...
« S'occuper des autres permet de ne pas s'occuper de soi ou si peu. »
C'est drôle parce que dans mon esprit, s'occuper des autres est le meilleur moyen de s'occuper de soi. Je veux dire (et je peux me tromper), que j'ai l'impression (peut-être que c'est fait inconsciemment) que lorsque qu'une personne prend du temps pour les autres, c'est pour nourrir sa culpabilité si elle ne faisait rien pour les autres. Peut-être pour garder le contrôle sur l'autre, peut-être pour paraitre supérieur aux autres, peut-être aussi pour s'ignorer.
C'est bizarre! Plus je pense au concept de s'occuper des autres, plus je suis perdue dans mes pensées. Y a-t-il une seule réponse de bonne dans mes suggestions? Sont-elles toutes bonnes à degré divers?
Je suis dans un moment où je ne peux plus m'occuper des autres, ce sont les autres qui s'occupent de moi. Je dois dire, ça change la dynamique! Mais je m'adapte. encore mieux que je ne l'aurais pensé. Je ressens quand l'aide de l'autre est empoisonnée. Je remercie alors de l'intérêt que l'autre m'apporte et je change de sujet. Et de voir l'envers de la médaille me fait prendre conscience que je me suis justement occupé de moi, de mon désir de grégarité, de mon gout à la supériorité face aux autres (oui, oui, je l'avoue bien candidement et je ne trouve pas ça dégueulasse!). J'accepte la supériorité des autres qui m'aident. Ça me permet justement de prendre conscience que les autres prennent du temps juste pour moi.
Beaucoup de questions, de réflexions... peu de réponses.
Peut-être que la vie est aisi faite: plus on vieillit, plus on accepte le peu de réponses...