le fou choisit la folle
Un jour, j'ai entendu une femme me dire ceci: «J'ai vu un psychologue et je lui disais que ma fille avait marié un fou. Le psychologue me répondait à tout coup: «Madame! Ça prend juste une folle pour marier un fou!»
Cette femme recommençait sa marotte à savoir que sa fille avait marié un fou. Et le psychologue recommençait sa réponse: «Ça prend juste une folle pour marier un fou!»
Je suis d'accord. Bien sûr, il y a des variables: un AVC, un traumatisme crânien, des trucs qui changent une vie mais quand on choisit de vivre avec quelqu'un, on choisit cette personne parce que quelque chose en elle nous attire.
Quand j'entends quelqu'un dire de ses ex qu'ils sont des «trou-de-pet», je me dis que la première fois, c'est sûrement une erreur de parcour mais qu'après, les autres «trou-de pet» ne peuvent l'être parce qu'on décide d'être leur papier de toilette! Je m'explique: on répond aux comportements par notre attitude, on nourrit l'autre par notre manque, qu'il soit insconscient ou non.
À partir du moment où on admet que notre but est de vouloir changer l'autre par notre «amour», on devient conscient et on peut conscientiser qu'on voulait surtout dominer l'autre.
Dominer! Le mot est lâché. Il y a des dominations passives qui devraient être analysées.