Est-ce un choix?

Bien chers neveux

Il m'arrive d'entendre une phrase du genre: «il a choisi de se suicider». Je dois avouer que jeune, je pensais que c'était un choix. Avec le temps, je comprends que ce n'est pas un choix mais plutôt un grand désespoir. Parce que la biologie est forte. Vraiment! Seul le désespoir, l'anticipation au pire peut tendre vers la fin de la biologie volontaire.

On parle peu du suicide. Trop peu. On en parle avec détachement, avec émotion mais rarement avec compréhension. Et c'est ce qui est le pire.

J'ai l'impression qu'il serait trop dur de réfléchir à la voie de la fin de vie volontaire en cherchant à comprendre plutôt que d'en parler «rationnellement».

Est-ce un choix de se suicider? Je ne pense pas. Tout comme être une personne que l'on n'est pas. Ça sonne faux. N'empêche que c'est triste d'avoir à mourir, d'avoir à dégrader, d'avoir à être aidé.

Comments

[Matante Bizzz]

Hihihi on peut voir une belle démonstration de l'importance de l'explication des termes! Ici, on dit «untel pète plus haut que le trou» pour dire qu'il est prétentieux. Sinon le péteux est synonyme d'anus mais rarement utilisé pour parler de quelqu'un. Plus pour parler du trou lui-même. J'en apprends Merci!!!!

[Appassionata]

Je n'avais pas encore réalisé que nos péteux n'avaient pas le même sens; le nôtre de péteux est un prétentieux, un merdeux, un petit péteux.

Le blog vient de s'éclairer d'un coup; il était temps lol !!

[papistache]

Pas si noir que cela puisque tout s'éclaire ! ;)

[Matante Bizzz]

D'abord, j'aimerais vous souhaiter la bienvenue, bien cher Papistache. J'apprécie les commentaires: ceux qui font mal, ceux qui réconfortent... Ça me fait réfléchir.



Oui, je suis du Québec, un pays où la froidure existe. De l'autre bord, comme vous dites! Canalblog est super et gratuit: c'est pour cela que j'y suis.



Et parler du péteux....



Comment dire... Je me rends compte que je suis une autiste socialement. Je sais faire la différence entre le bien et le mal mais j'ignore comment me comporter avec les autres. J'aimerais savoir comment les autres pensent et comment ils arrivent à réfléchir comme ils le font. Et pour cela, j'ai toujours posé des questions. Des questions qui doivent être personnelles parce que je suis souvent regardé comme quelqu'un qui cherche l'intrusion psychologique. Alors je passe pour une provocante. Je dois dire que je le suis surement.



Quand j'étais jeune, j'aimais faire des rimettes. Toute phrase était terminée par moi avec une rime. Ainsi, ma mère nous disait souvent d'être sérieux.... et moi, belle innocente, je terminais avec «... parlons du péteux!»



Pour être comique, pour provoquer à savoir si on pouvait dire le mot: «péteux»... Parce que péteux, au Québec, est l'orifice où les flatulences sortent: un mot d'une grande noirceur. ;)



Donc, la première partie du titre de mon blog: «soyons sérieux» annonce un gout pour jaser logiquement, avec réflexion mais la suite du titre: «parlons du péteux» annonce une légèreté, un gout de parler de tabous. Mon blog est la somme de cela!

Voilà



Belle journée et merci pour la visite, à bientôt, j'espère!

[papistache]

Cela faisait un moment que je lisais, chez Canalblog, le titre de votre blog et que je n'osais pas cliquer sur le lien.

Ah, vous écrivez depuis l'autre bord de l'océan, (enfin celui que le gulf stream ne réchauffe pas) du coup, tout en ne comprenant toujours pas, une lueur vacille : que signifie "parler du péteux" ?