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soyons sérieux, parlons du péteux!
14 novembre 2012

Thomas O'Malley

Mes biens chers neveux

 

Quand j'étais jeune, j'écoutais un disque-livre avec mon petit frère. Les Aristochats. Un mélange de chats élégants avec un gros matou de gouttière. Évidemment, il y a des méchants et Thomas  sauve les autres chats. Un livre que mon frère et moi écoutions avec délectation. Surtout quand le vrombissement de la moto se faisait entendre. On savait que le gros chien japperait et ferait peur aux méchants. On anticipait notre joie. Nos yeux brillaient tellement on savait ce qui s'en venait. Trop hot comme sensation!  Je me remémore ces souvenirs et j'ai le coeur qui bat encore de la même manière. Que de bons souvenirs.

Par la suite, un jour, dans notre jardin, j'ai vu un tigre. Un énorme tigre d'environ 20 cm. Ce tigre rugissait de tout son être. Ce tigre portait une «corde de balle» autour du cou. Je me souviens avoir crié pour sauver mon petit frère de cet énorme tigre qui s'en venait vers nous dans le jardin. Et mon frère, ce jeune éveillé, me dit que ce n'est qu'un chat.... Hein? un chat??? Pour vrai? Un chat qui a faim et qui risquait de mourir étouffé avec son collier mal adapté. Et ce chat ressemblait à deux gouttes d'eau à notre beau Thomas O'Malley. Mais c'était une chatte. Et cette chatte était affectueuse comme ça se voit rarement. Alors nous avons appelé cette chatte «Tomate aux Galettes».

 

Vous dire à quel point Tomate était dans nos vies. C'était une chatte attachante et maternelle. Si une chatte, sur la ferme, avait des chats qu'elle délaissait, Tomate s'en occupait. Je restais sur une ferme, dans une vieille maison. Et comme c'était l'habitude, l'été il y avait une moustiquaire à la porte d'entrée. Tomate sautait dans la moustiquaire et s'y tenait avec ses griffes. L'automne venu, Tomate s'élance dans la moustiquaire mais comme elle avait été changée par la vitre d'hiver, on a vu une tache orangée tomber. On a bien rit puisque notre Tomate nationale ne s'était pas fait mal. Tomate sautait sur le rebord en ciment de la maison. Elle se frottait la gueule sur la porte. Un jour, on entend sonner. Quelqu'un va répondre... personne à la porte. «Ding-Dong» encore... Personne. Jusqu'à temps qu'on se rende compte que c'était notre Tomate nationnale qui sonnait. 

 

Une autre fois, mes parents ont fait recouvrir la maison. Je me souviens des échafeaux qui montaient jusqu'à ma chambre. Qui vois-je dans ma fenêtre au deuxième? Une grosse tache orange qui gémissait de peur, incapable de redescendre. Bien sûr, j'ai ouvert ma fenêtre pour la faire rentrer mais ce qu'elle a retenu de cette aventure, c'était surtout qu'elle pouvait entrer dans la maison... Alors, elle remontait ad vitam aeternam... Et moi, je lui ouvrais la fenêtre avec joie.

 

J'aimais profondément Tomate. Je ne me souviens pas comment elle est morte. Mais ce que je me souviens, c'est que c'était ma meilleure amie. Elle vit toujours dans mon coeur.

 

 

 

 

 

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Commentaires
L
Quel beau souvenir
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soyons sérieux, parlons du péteux!
  • Je veux une aide médicale légale pour mourir sans douleur quand j'en ressentirai le besoin. Avant de partir, je veux parler de trucs qui sont tabous, pour savoir si je suis seule dans mon univers. Bienvenue dans ma tête! Affectueusement Matante Bizzz
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