J'ai rencontré Jean-François Harvey... tralalalalère!
Bien cher journal
Enfin un grand jour s'est passé: ma rencontre avec Jean-François Harvey! Au salon du livre. Je l'attendais, à son kiosque, bien avant l'heure prévue de son arrivée. On m'a dit: «Madame, M. Harvey arrive juste dans une demi-heure! » J'ai répondu, du tac au tac: «J'attends, si vous préférez que je parte, appelez vos gardiens parce que MOI, je reste!» Et je montre ma cicatrice de Frankenstein dans mon cou, vestige d'une opération à la colonne. - Je dois avouer que j'ai un certain plaisir à voir les yeux des autres s'agrandir quand ils voient ma cicatrice.-
Toujours est-il que M. Harvey n'est pas encore là à l'heure prévue. La dame lui téléphone en disant qu'il y avait une groupie à son stand...
Il arrive. Je rencontre Jean-François Harvey, tralalalalère, tralalalalère!
Je lui dis à quel point je suis heureuse de le voir en vrai de vrai, que j'aurais souhaité qu'il me soulage de mes maux au lieu de me faire opérer, mais que dans le fond, ce n'est plus grave, tout va bien, super bien... Je lui dis que j'ai acheté ses bouquins plusieurs fois parce que je les ai donnés à mes médecins (et cette année, j'en ai eu!).
Bref, il me dit ce qu'il pense de mon désir de m'orienter en ostéopathie. Trop cher, trop long et au bout de tant d'efforts, je ne serai pas capable de faire ce si beau métier.
Bon, il pète ma balloune bin raide. Alors je récidive avec mon désir de devenir massothérapeute. Il pète encore ma balloune: je suis trop hypothéquée pour faire ce métier. Là, c'en était trop. Je lui dit qu'il n'a pas le droit de péter ma balloune. Mais je comprends ce qu'il veut me communiquer. On parle encore et encore. Je suis contente de le voir, je lui serre la main avec une main puis avec l'autre par-dessus.
Hier, je vais voir mon médecin dont j'avais déjà donné le deuxième tome de Jean-François Harvey, il y a plusieurs mois, à la secrétaire pour mon médecin. Je n'avais pas écrit mon nom, j'aime bien l'anonymat.
Alors hier, mon médecin entre dans la pièce et me dit: «C'est vous!» «C'est vous!» «C'est vous!»
«euh... c'est moi quoi?» Mais mon sourire trop généreux me trahissait déjà!... «C'est moi pour le livre?»
«Oui, c'est rendu mon livre de chevet! J'ai rencontré M. Harvey lundi parce que j'ai été invité à la maison de la course et il donnait une conférence... Quel type!»
Je suis si heureuse de connaitre du bon monde... Et ça, j'en connais rien qu'en masse.
Merci aux anges d'être dans ma vie!