vendredi saint
Aujourd'hui, vendredi, Saint. C'est la journée, où nous , catholiques pensons repensons, vivons, revivons à notre chummy Jésus qui est mort pour nous, pôvres pécheurs.
...«Il est mort pour nous»... hummmm voyons... comment dire! C'est bizarre cette histoire-là. Comment pourrais-je mourir pour sauver le monde? Bon, mettons que je meure et que je donne mes organes, je peux sauver 7 vies, à tout le moins en aider 7 et peut-être que des cellules souches pourraient en aider davantage... Mais sauver le monde?
Mettons que j'ai une bombe sur moi et que je fasse exploser un météorite qui se dirige droit sur la terre et que je prenne une fusée illico et POUF je me fasse exploser, là oui, je pourrais sauver le monde en mourant. Mais sinon, come on! Je n'arrive pas à comprendre la dynamique de ce don. Bofff On pourrait toujours mettre cela sur le dos du mystère.
Par contre, un truc qui m'interpelle, et là vous allez trouvez ça bizarre si vous n'avez jamais pensé à ça...
Quelqu'un qui sait qui va mourir en faisant un truc bien précis, n'est-ce pas considéré comme un suicide?
Je veux dire: va sur le métropolitain (autoroute montréalaise) à l'heure de pointe en plein milieu des voies, est-ce qu'on va dire: « Bin non! Ce type n'a pas voulu se suicider, ce sont les autres qui l'ont tué»?
Dirait-on d'un type qui s'est pendu alors que ce sont d'autres gens qui ont bien placé une corde qu'il ne s'est pas suicidé?
Quand on participe à sa mise à mort, il y a des idées suicidaires sous-jacente obligatoirement.
Jésus s'est suicidé. Ensuite, on va dire que c'est lâche ou courageux de le faire... Ouin! Restons cohérent dans notre pensée: si Jésus qui est mort volontairement pour nous et que nous trouvons Jésus un exemple, comment, par la suite, dire aux jeunes qu'ils ne devraient pas le faire?
Méchant dilemme, hein?