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soyons sérieux, parlons du péteux!
20 octobre 2012

que signifie mes rêves?

Bien cher journal

 

Te dire à quel point tu m'es cher! Tu sais à quel point j'ai essayé dans ma jeunesse d'avoir un journal intime mais je laissais tout le temps cet espace d'intimité parce que je disais les mêmes trucs.  Mais avec toi, ce n'est pas pareil. Avec toi, je me structure un peu plus, je dois rester concentrée.  Et j'aime écrire de ce que je ressens intimement. Peut-être que sur le net je suis lue et peut-être même suis-je moins seule dans mon univers...

 

Toujours est-il, bien cher journal, que je me sens coincée ces temps-ci. Mes rêves me font voir à quel point je me sens coincée. Je dois me pencher là-dessus.

 

Je fais des rêves qui en reviennent aux mêmes trucs: des symboles qui caractérisent ma tannière donc mon intimité (maison, lit, fauteuil) et des trucs qui caractérisent la sociabilité de ma part (table de cuisine, rencontres, lieux publics). Et dans ces rêves, ce qui revient en force, je dois bien me l'avouer, c'est que je cherche à cacher mon état (peut-être que je me le cache à moi-même?) en essayant de passer mes émotions de peur en émotions d'adaptation. Je veux dire par là que je cache mes sentiments à mon conjoint, à ceux que je rencontre, à ma famille... Et je donne ma main en cachette à des gens inconnus qui me sourient. Et je me demande si ces inconnus comprennent mes sensations, mes impressions et dans le fond, je me demande si je dois suivre ces purs inconnus juste par «intuition» ou si je dois rester avec ceux que je connais.  L'idée de suivre les inconnus me fait sentir sur une «drive» nouvelle, enfin vivante; l'idée de rester avec ceux que je connais me fait sentir inutile, morte mais au moins, dans un monde connu. Ces rêves reviennent sous des formes différentes mais c'est toujours le même message.

 

Vois-tu, bien cher Journal, je suis dans un temps où je trouve ma vie d'une plattitude innomable. Pour être bien physiquement, je dois rester à ne rien faire, à me résigner à vivre sans utilité. À devenir observatrice. Et je trouve ça dur. J'aime me sentir utile et j'aime faire des actions concrètes. Mon corps ne suit plus. Je me lève le matin, voulant refaire le monde et comme je deviens étourdie, je me contente de refaire le lit!

Ça me tue à petit feu. J'aurais accepté un vie de ce genre à ma retraite mais pas avant 65 ans. Et là, je n'ai même pas 50.

 

Je me demande, bien cher journal, ce que signifie mes rêves... Je ne sais pas si je me le demande ou si je ne veux pas voir leur signification.

 

 

 

 

 

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soyons sérieux, parlons du péteux!
  • Je veux une aide médicale légale pour mourir sans douleur quand j'en ressentirai le besoin. Avant de partir, je veux parler de trucs qui sont tabous, pour savoir si je suis seule dans mon univers. Bienvenue dans ma tête! Affectueusement Matante Bizzz
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