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soyons sérieux, parlons du péteux!
13 septembre 2013

C'est don d'valeur!

Bien cher journal

 

J'ai lu un livre d'un homme tétraplégique qui est devenu psychiatre. Un homme qui a trimé dur pour avoir un semblant de vie. Un homme que j'admire et qui est décédé avec sa conjointe dans un accident d'auto. Un homme sensible. Un homme réservé.

 

Il a écrit un livre qui se nomme «Que Freud me pardonne». Un livre où j'ai pleuré quand je l'ai lu et où je pleure encore en pensant à une simple phrase...

 

Il raconte comment il était avant son accident et il raconte comment il a réussi à avoir un diplôme de psychiatrie même paralysé.

 

Il raconte un truc qui peut sembler anodin: quand il est allé voit un thérapeute.

 

Il dit au thérapeute qu'il comprend ses parents mais qu'il est tanné d'entendre ses parent lui dire qe «c'est don d'valeur» qui soit rendu comme il est. Il a beau se faire poli, ça l'agace! Il a beau essayer de souffler que ça lui fait mal de se sentir diminué par ses simples paroles, il n'ose pas en rajouter à ses parents qui ne veulent que son bien...

 

Il raconte ça au thérapeute. Et le thérapeute lui dit: «N'est-il pas d'valeur d'être devenu ainsi?»

 

Et là, mon bien cher Jacques se met à pleurer... Comme un geyser de douleur, comme un torrent de peine... Il pleure à s'essoufler. Il pleure pendant des jours.

 

Et moi, quand je pense à ça, ça me fait pleurer.

Et je sais pourquoi.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Commentaires
R
...Et j'aurais pu rajouter; Parlons, imaginons, pardonnons, interagissons avec notre coeur. Laissons libre cour à nos sentiments les plus heureux, les plus accueillants. Il nous sera alors plus facile d'exprimer à l'envahisseur qu'il dépasse les limites de l'acceptable... avec le sourire de l'assurance et de la confiance en soi... xx
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R
La COMPARTIMENTALISATION!!!... On met tout par catégorie! Qu'est-ce qui se ressemble et qu'est-ce qui n'en fait pas partie... L'esprit rationnel est à ce point tordu et complexe qu'il nécessite de simplifier les choses: accepté ou rejeté. D'ailleurs, un des plus grand mal de ce siècle... et plusieurs psychologues s'entendent pour l'affirmer... l'abandon, le rejet de ce qui n'est pas comme nous, pareil à nous, de notre statut, de notre grandeur d'âme, plus faible que nous, de notre gang tout court.<br /> <br /> Nous passons tous à la gare de triage de ceux qui sont différents de nous... et nous en sommes sensibles à différents degrés. Quand nous étions tout petits, nous allions à la messe, écoûtant les préceptes d'une saine vision de l'univers, de l'altruisme, de la bonté, de la charité envers son prochain... et caetera... Je me souviens des discussions des grands, nos parents... si pieux... se délecter de ce qu'ils considéraient comme vices et retors chez d'autres... sur le perron de l'église en plus... Quel message avons-nous reçu... Et comment avons-nous pu enseigner correctement à nos enfants si nous avons tout d'abord dû tout réécrire du manuel de bienséance qui nous a été inculqué?... personnellement, je suis inquiet du résultat. Espérons que nos enfants auront la clairvoyance qui nous a manqué peut-être à certains égards et qu'ils auront retenu les enseignements sains que nous avons eu la sagesse de leur enseigner...
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L
Quand la personne paralysée ou malade a réussi à accepter son sort et de plus réussi à bien vivre malgré les difficultés et que la famille n'arrive pas a accepter ce doit être difficile a vivre en effet.
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soyons sérieux, parlons du péteux!
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soyons sérieux, parlons du péteux!
  • Je veux une aide médicale légale pour mourir sans douleur quand j'en ressentirai le besoin. Avant de partir, je veux parler de trucs qui sont tabous, pour savoir si je suis seule dans mon univers. Bienvenue dans ma tête! Affectueusement Matante Bizzz
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